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Clôture de
l'exposition
"Histoires Vraies"

Gratuit
Le Lectrice & Le PénitentMehryl Ferri Levisse (Performance)
Les Récits d'Yves, acte III, Les Picoudouks - Vincent Volkart (Théâtre)
Chorale Mix : Utopia et les t-shirts bavards - Véronique Hubert (Performanc musicale)
YOLO, Carpe Diem - Jordan R̶o̶g̶e̶r̶  (Performance)
17 septembre — 14h-18h
MAC VAL

A l’occasion des Journées européennes du matrimoine et du patrimoine, le MAC VAL clôture son exposition « Histoires Vraies » avec un parcours artistique multi-facettes qui se déploie autour de l’idée que « tout est fiction »...

[JO] Mehryl Ferri Levisse (c) Martin Argyroglo (2).jpg

© Martin Argyroglo

Mehryl Ferri Levisse - Le Lectrice et Le Pénitent

Les personnages à activer de Mehryl Ferri Levisse distillent des présences colorées et fantasques, au-delà ou en-delà du genre et des identités. Depuis sa première apparition à la Bibliothèque du Musée des Arts Décoratifs en 2019, Le Lectrice habite les espaces d'exposition, attire les regards et aiguise les oreilles. Le Pénitent, quant à lui, arpente les espaces d'exposition en silence et, parfois, sonne le glas.

 

Entre freak show, cabaret et carnaval, Mehryl Ferri Levisse déploie des théâtres psychiques peuplés de créatures hybrides et chimériques déjouant les frontières entre les genres et les règnes. Au diktat rationaliste et fonctionnaliste du monde moderne, il oppose une démesure et une déraison qui laissent libre cours à des fictions.

 

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© Anne-Frédérique Fer

Vincent Volkart - Les Récits d'Yves, acte III, Les Picoudouks

Absurdes et idiotes sont les élucubrations plastiques de Vincent Volkart. Avec un humour potache, les saynètes qu’il développe, burlesques et drolatiques, installent un univers bonimenteur où les corps humains et objets interagissent de concert. Vincent Volkart nous entraîne dans un univers de bonimenteur loufoque. La sculpture prend vie et s’anime pour le troisième acte de cet opéra de peu. Les Picoudouks sont là. Il va se passer des choses. Mais quoi ? Et quand ?

 

Diplômé de l’ENSBA en 2019, Vincent Volkart nous met en présence d’un monde inversé, où sujets et objets échangent leurs rôles, l’humain étant agi par des choses davantage qu’il n’agit sur elles.

[JO] Table ronde FdO - Véronique Hubert.jpg

© Centre Wallonie-Bruxelles Paris

Véronique Hubert - Chorale Mix : Utopia et les t-shirts bavards

C’est l’histoire de vraies personnes qui viennent chanter de fausses chansons, enfin presque. Véronique Hubert mixe et agence des éléments de toute nature. Lectures, films, situations sont les matières de ses explorations plastiques. Surproductive, elle répond par ses œuvres au flux incessant des informations. Elle emprunte, cite, détourne, recycle les textes des autres. Que l’on suive les aventures de ses personnages alter ego (Mimicry, La fée Utopia), ou bien que l’on se plonge dans ses échappées romanesques (Noutres), Véronique Hubert vit véritablement à plusieurs à l’intérieur d'elle-même.

 

Maximaliste, l’esthétique de Véronique Hubert joue de tous les excès. Procédant par accumulations et répétitions d’images, de phrases et de gestes, ses œuvres sont volontairement traversées par une sensation de trop-plein.

 

[JO] YOLO Carpe Diem (c) INCONNU (2).JPG

Jordan R̶o̶g̶e̶r̶  - YOLO, Carpe Diem

Avec YOLO, Carpe Diem, Jordan R̶o̶g̶e̶r̶  témoigne, au nom de toute une génération, d’un monde où l'on nous prédit constamment l'apocalypse. Il nous parle des expériences religieuses et familiales qui l'ont poussé à fuir son ancienne vie pour en démarrer une nouvelle. La solution que Jordan partage pour empêcher la fin du monde est virulente et drastique, elle est lipsynchée sur La Petite Sirène, Lana del Rey, Shrek 2 et Kate Bush. Aux lignées biologiques symbolisées par les princes et princesses, Jordan Roger substitue des lignées inventées, qui assument leur étrangeté à l’égard de l’ordre dominant.

 

«Jordan R̶o̶g̶e̶r̶  est un jeune artiste provenant des beaux-arts de Bourges. Il vit actuellement à Paris. Il revisite les clichés queer, homosexuels, camp, les retourne dans de joyeuses installations où le travestissement est au cœur de son travail. Il s'interroge, par exemple, sur les représentations follophobes dans les dessins animés où les aliens et les monstres se travelotent. En blasphémant avec un humour corrosif et tout un attirail de dévirilisation, le monstre Jordan sort ainsi de sa chrysalide en se débarrassant de sa mue paternelle Roger et inverse la fameuse formule de Giorno « Il faut brûler pour briller », car c'est sûr, Jordan veut briller en enfer !» - Eric Foucault.

 

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