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Journée mondiale
de lutte contre le Sida

Gratuit
(Table-ronde)
1er décembre - 19h-21h
Maison des Métallos
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©SAMBAKOUNZI_LOLENDO_2015 Sans titre # Junior, jeune homme bisexuel, marié et parent & Benjamin, jeune homme homosexuel, militant associatif, commune de Barumbu, Kinshasa, RDC, 2015

À l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida, en partenariat avec la Maison des métallos, nous invitons Apolline Bazin, Victor Marzouk et Regis Samba-Kounzi à échanger sur l'intersection de l'art avec le militantisme et, plus spécifiquement, de la force de cette alliance dans la lutte contre la sérophobie.

Les communautés queers sont dans la première ligne de ce combat, mais des débuts d'Act-up à nos jours qu'a t-il changé ? De quelle façon l'expression artistique permet de mener des revendications politiques ? Quel chemin nous reste-t-il encore à parcourir pour lutter contre les discriminations liées au VIH ? 

Apolline Bazin est journaliste culture, co-fondatrice de Manifesto XXI, media queer féministe.

Elle s'intéresse aux essais, à l'histoire du clubbing et à l'économie des médias. Elle a collaboré avec Kiblind, Slate, Les Inrocks, Le Bonbon Nuit, Konbini Arts. En novembre 2023, elle publie son premier livre Drag. Un art queer qui agite le monde aux éditions E/P/A.

Victor Marzouk est un artiste performer franco-tunisien. Papa de la communauté king en France et performer queer de la première heure, son travail révèle les paradoxes de la féminité et de la masculinité à travers échecs et répétitions. Il collabore à partir de 2001 avec Paul.B Preciado sur la tenue d'atelier drag king qu'il reprend en solo en 2006. Il a collaboré avec Diane Torr, Del Lagrace Volcano et Annie Sprinkle. Travaillant dans la pure filiation king, il vient de fêter le 361e atelier et des centaines de frères kings à travers l’Europe.

Régis Samba-Kounzi est un artiste visuel et photographe né à Brazzaville. Ancien militant d’Act Up-Paris, il développe depuis 2010 un récit photographique au long cours, à travers une démarche artistique à caractère documentaire. Son expérience personnelle y est le point de départ d’un questionnement artistique et politique plus large, visant à interroger les notions de colonialisme et d’identité à partir du prisme de l’épidémie de VIH/sida en constituant une archive visuelle intitulée Projet Minorités. Il y explore, particulièrement en Afrique francophone, les conditions de vie, les stratégies de survie et de résistance des minorités, marginalisées et vulnérabilisées. Il a été invité au Palais de Tokyo avec Julien Devemy par François Piron, commissaire de l’exposition collective Exposé.es conçue d’après le livre Ce que le sida m’a fait. Art et activisme à la fin du XXe siècle d’Elisabeth Lebovici.

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