Soirée
d'ouverture
Pot au Rose - Garance Bonotto (Performance)
Eurêka, c'est presque le titre - Marie-Caroline Hominal (Danse)
Homo Idiome - Fanny Adler & Vincent Madame (Performance)
Visite de l'exposition Histoires Vraies - Frank Lamy (Exposition)
14 septembre — A partir de 18h30
MAC VAL
Pour l’ouverture de la 16ème édition du festival préparez-vous pour une soirée éclectique, multiforme et festive. Au rendez-vous : visite guidée, performances et musique.
© Anne-Frédérique Fer
Visite guidée de l'exposition "Histoires Vraies" par Frank Lamy
Exposition collective réunissant les œuvres d’une quarantaine d’artistes de générations diverses. Approfondissant les recherches du MAC VAL autour de la construction du Sujet, développées dans les expositions temporaires depuis 2005, «Histoires vraies» poursuit cette idée que tout est fiction, le réel étant superposition, feuilletage tissé d’histoires diverses et variées en s’attachant cette fois moins aux effets d’aller-retour entre l’art et le monde, mais en proposant des approches parallèles des réalités.
Après un début de carrière dans le domaine de la critique d'art auprès de plusieurs revues spécialisées, Frank Lamy est chargé des expositions temporaires, depuis l'ouverture du MAC VAL en 2005 à Vitry-sur-Seine. Par son travail de recherche et les liens qu'il tisse entre plusieurs champs de la pensée, Frank Lamy pose un regard critique, politique et historique dans les projets qu'il met en place. Ses expositions collectives deviennent un média de l'actualité, un outil à part entière dans l'appréhension du monde contemporain.
Commissariat général : Nicolas Surlapierre / Commissariat de l’exposition : Frank Lamy, assisté de Julien Blanpied / Partenaires : Beaux-Arts Magazine, Le Quotidien de l’Art, Les Inrockuptibles, Libération, Paris Première, Radio Nova, Slash.
© Arthur Crestani
Garance Bonotto - Pot au Rose
Performance solo de Garance Bonotto sous les traits de son alter-ego drag Cuntessa Pinkessa, Pot au Rose effeuille les zones troubles de "la féminité", tout en posant un regard tendre et lucide sur la pop culture qui a cultivé ces mythologies contemporaines. Pinkessa s'empare joyeusement du script et se réapproprie les images tantôt aliénantes, tantôt émancipatrices qui l'ont nourrie, dans une quête du pot aux roses.
Après des études en sciences sociales, Garance Bonotto se forme aux arts dramatiques au C.R.R de Paris. Elle devient comédienne au sein de la Grande Hâte, de la compagnie Kruk, du Blast Collective, de la Bande W et collabore avec Jeanne Lazar. Elle fonde en 2018 la compagnie 1% artistique avec Mona Abousaïd, et écrit et met en scène Bimbo Estate et Phallus Stories. Sa prochaine pièce, Pink Machine, sera créée en octobre 2023 au CDN de Rouen. Par ailleurs performeuse drag-queen sous le nom de Cuntessa Pinkessa, elle déploie sa réflexion sur le genre et la culture pop via différents médiums.
Soutien : Le Point Ephémère (Paris), Parcours Regard (région Normandie), CDN de Normandie-Rouen.
© Ted Anatassian
Marie-Caroline Hominal - Eurêka, c'est presque le titre
Sur une scène ronde et argentée, Marie-Caroline Hominal se permet toutes les incarnations et toutes les fantaisies : une sorcière à balai, un tigre, Lewis Hamilton, John Cage qui joue aux échecs, des formes géométriques prenant vie, des objets emplis de fictions. Métamorphoses continuelles. Les différentes saynètes se mélangent, forment un assemblage de figures hétéroclites : dans Eurêka, c’est presque le titre, l’artiste puise dans la pop culture, la BD, les folklores, l’actualité. Et la scène ronde, argentée, devient un manège tragi-comique. Avec un titre qui donne bien la dimension de cette pièce vibrante, progressant de trouvailles en transmutations.
Marie-Caroline Hominal vit et travaille à Genève. Elle a reçu sa formation de danseuse à la ZHDK TanzAkademie de Zurich et à la Rambert School of Ballet and Contemporary Dance de Londres, où elle a rejoint la National Youth Dance Company. Sa recherche personnelle commence en 2002 autour d'un travail vidéo, puis s'oriente plus résolument vers la chorégraphie à partir de 2008 avec le solo Fly Girl. S’y décline un même univers, un monde baroque dans lequel les identités se brouillent, le tragique et le comique se confondent, tantôt sombre, excentrique ou mélancolique. Aujourd’hui sa pratique artistique inclut indistinctement la performance, la chorégraphie, le dessin, la vidéo.
Concept, chorégraphie, scénographie, performance : Marie-Caroline Hominal / Commande du Museum Tinguely (Bâle), 2021.
En partenariat avec l'Onda
En partenariat avec le Centre culturel suisse. On Tour à Paris
© Arnaud Rodriguez
Fanny Adler & Vincent Madame - Homo Idiome
Homo Idiome est une performance vocale de Fanny Adler et Vincent Madame créée en 2012, sur une invitation du centre d’art contemporain Bétonsalon (Paris). Cette performance a été réalisée et activée à Bétonsalon pour et lors de la Nuit Blanche de cette même année 2012. Par la suite, elle a été réactivée à l’ENSCI en 2012 puis au Palais de Tokyo en 2016 lors de l’exposition “Le Palais des monteurs”. Homo Idiome est une “suite pour petites annonces” performée en duo, et se déroule comme une bande-son vocale, hypnotique et technoïde. Les accents et gimmicks électros des années 80 se mêlent aux mots homoérotiques, à la poésie du rut, du chien, de l’attente, de l’espoir ou de la rencontre que l’on pouvait lire ainsi dans les pages de Gai Pied ou ailleurs à partir de la fin des années 70.
Fanny Adler et Vincent Madame vivent et travaillent à Ivry-sur-Seine. Ensemble (ou en solo), ils ont réalisé depuis 2007 plusieurs performances vocales, sonores et / ou musicales ; paysages sonores et vocaux revisitant des écrivains tels que Pierre Giquel, Henri Michaux, Bernard-Marie Koltès, Apollinaire, Jean Genet, la pop culture, et leurs propres écrits.