

Artagon X Jerk Off
Visites, workshop et performances auprès de la jeune création
Samedi 27 Septembre · 15h - 22h ·
Artagon Pantin
34 Rue Cartier Bresson, 93500 Pantin
Gratuit




15h - 19h : Visites guidés des ateliers
15h- 19h : Projection d'un court métrage de Sehyoung Lee
Les ateliers de pratiques amateurs :
15h - 16h30 : Borgial - Ecrire le mouvement
Le public est invité à s’installer au sol, muni d’une feuille et d’encre de Chine. Au centre de l’espace, un·e modèle vivant·e en mouvement. Ce workshop propose d’interroger les modalités de mise en trace du mouvement.
15h - 16h30 : Corentin Darré - Atelier de création de contes et enluminures queers
Proposé par Corentin Darré, cet atelier invite à imaginer et écrire de nouveaux récits queer, en détournant les codes du conte traditionnel pour inventer des mondes affranchis des normes dominantes. À partir de fragments narratifs, d’images et de références partagées, les participant·es seront guidé·es dans la création d’histoires où se tissent désirs, utopies et résistances. Ils et elles seront également invité·es à orner leurs textes comme des enluminures, en y insufflant des visuels contemporains et en intégrant des enjeux actuels, afin que chaque conte devienne à la fois récit et objet visuel singulier.
17h30 - 19h - Quentin Fromont - Atelier transfert photo
Créer une composition d’images à partir d’un technique de transferts à l’eau où chaque participant.e convoque un souvenir, fantasme, un corps absent ou rêvé. L’atelier est pensée comme un moment d’émergence d’images fragiles et instables.
17h30 18h30 - Giancarlo Pirelli Atelier Magie du chaos
Après une courte introduction à l’histoire de la magie du chaos et sa diffusion de la culture post-punk, Giancarlo proposera un atelier pratique de cette dernière.
18h30 - 20h : Enregistrement du nouvel episode le masque et la plume dans le cul avec comme invité Corentin Darré et Sehyoung Lee.
Soirée performance à partir de 20h
Audrey Couppé de Kermadec - Sieste performée
Dans un monde qui nous pousse à l’épuisement et à la résilience forcée, cette sieste collective est une invitation à ralentir ensemble, à recharger son énergie dans un cadre sensible et immersif. La sieste collective performée par Audrey Couppé de Kermadec est une expérience hybride entre performance poétique et rituel sonore. Allongé sur des coussins, le public devient à la fois spectateur·rices et acteur·rices d’un moment suspendu, où la poésie devient un soin, et le son un espace de régénération. L’audience est invitée à se laisser envelopper par la lecture de poèmes issus du recueil Prier dans l’intestin du monde de l’artiste (Éditions trouble), accompagnée de boucles sonores issues de la nature, de vocalises relaxantes et d’instruments joués en live. La lecture s’inspire de la tradition orale antillaise, invitant le public à participer ponctuellement par des interjections.
Lou Oberto - Lacher les gants
Lâcher les gants s'apparente à un mini cabaret des émotions, dans lequel gestes, corps et habits se confondent. C'est une performance hybride qui mène danse, théâtre et vêtements, qui explore les émotions traversée lors d'un coming-out. C'est le premier projet de performance de Lou Oberto, designer vêtement et artiste. Ce projet s’articule autour d’une collection de costumes créés à partir de patrons de gants démesurés, chacun incarnant une émotion : tristesse, colère, anxiété/honte, peur, surprise ou joie. Point de départ et véritable acteurs de la performance, ces vêtements contraignent ou libèrent le corps, imposent des gestes et deviennent les véritables déclencheurs du récit. Inspirée par mon expérience dans les cabarets parisiens, la performance aborde les sujets de normes identitaires associées au corps avec humour et décalage. Chaque costume trace une traversée émotionnelle : trench de soie de la tristesse, bomber de gants de boxe de la colère… La narratrice est incarnée par Dana Fiaque et les costumes-émotions sont interprétés par Morgane Brien-Hamdane. La musique est composée par Myriam Konté.
Timothée Gaydon - Des Dalles
Une salle ou un bureau comme on en connaît toustes, cloisons, faux-plafonds et néons bla-
fards. D’un coup, un effondrement soudain. On vient de passer à travers le plafond! Ce personnage qui paraît familier de cet univers d’intérieur - locaux d’entreprise, école ? - hagard se voit adresser une énigme par une voix carverneuse : “A l’école, les pédales-dédales, les pédales détalent”. Il a 30 minutes pour la résoudre. Les 5 tableaux composant la performance relatent le récit d’une traversée. Sur scène, le personnage est livré à des situations que chaque dalle du faux-plafond paraît programmer, comme un tout petit jeu d’arcade. Mais sur son chemin, des voix bégaient, hésitent bugguent.
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